
C’est un tweet de + Libres, le premier syndicat du groupe Canal +, qui laisse entendre que les remous liés aux différentes affaires secouant la chaîne ne sont pas finis, loin de là. Dans son communiqué, ce lundi, le syndicat annonce qu’il a appris la convocation de plusieurs salariés de la rédaction des sports à un entretien préalable à leur éventuel licenciement. « S’il ne fait aucun doute que ces convocations sont directement en lien avec la signature, par les salariés concernés, du communiqué de soutien à Sébastien Thoen en décembre dernier, est-il écrit, nous imaginons qu’elles ont également un lien avec les fuites d’extraits non diffusés du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, dans la mesure où certains salariés font partie du service des documentaires de la rédaction des sports. »
La chaîne cryptée se retrouve dans la tourmente depuis le licenciement fin 2020 du commentateur Stéphane Guy, auquel elle n’a pas pardonné d’avoir adressé un clin d’œil à l’humoriste Sébastien Thoen, lui-même remercié par le groupe après un sketch parodiant « L’Heure des pros », animé par Pascal Praud sur CNews, la chaîne d’info du groupe.
Plus récemment, Pierre Ménès, chroniqueur au « Canal Football Club » a été accusé d’agressions sexuelles pour avoir soulevé la jupe de sa collègue Marie Portolano, autrice du documentaire « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » qui a lancé l’affaire, et embrassé par surprise sa consœur Isabelle Moreau il y a plusieurs années. Après Marie Portolano, présentatrice du « Canal Sport Club », Laurie Delhostal, qui présentait « Dimanche soir sports », également signataire avec 150 membres du service des sports de la pétition de soutien à Sébastien Thoen, a annoncé vendredi qu’elle quittait la filiale du groupe Vivendi, après dix ans de collaboration.
Selon les informations de L’Equipe, Guillaume Priou, responsable de l’émission « Sport reporter » et coréalisateur avec Marie Portolano du film « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », ferait partie des journalistes convoqués. « Nous ne pouvons qu’être sidérés par cette démarche, qui, s’agissant du lien avec le documentaire, est particulièrement incompréhensible dès lors que les seuls comportements fautifs en lien avec le documentaire n’ont, eux, fait l’objet d’aucune sanction à ce stade », précise le communiqué de + Libres, dénonçant pour l’instant l’absence de sanction à la suite de l’affaire Ménès, écarté du Canal Football club jusqu’à nouvel ordre.
Sur ce sujet, Gérald-Brice Viret, directeur des antennes de Canal +, a récemment précisé aux salariés dans un mail interne qu’une analyse approfondie sur les faits de sexisme reprochés au chroniqueur du CFC allait être opérée. Insuffisant pour les syndicats qui réclameraient une enquête réalisée par un cabinet externe.
https://ift.tt/3sbsDeT
Des sports
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Canal+ : de nouveaux licenciements au sein de la rédaction des sports ? - Le Parisien"
Post a Comment