La moitié de la communauté arrivée le week-end dernier est repartie. Les moyens d’action sont limités
Lors du week-end des 24 et 25 juillet, plusieurs communautés des gens du voyage se sont installées de part et d’autre de la Nivelle : quelque 200 caravanes sur les terrains de sport de Chantaco à Saint-Jean-de-Luz et environ 130 à Ciboure, à la plaine des sports. À l’instar de la commune de Saint-Jean-de-Luz (notre édition d’hier), Ciboure a fait constater l’occupation illégale des deux terrains de football, et lancé une procédure administrative d’expulsion. Mardi 27 juillet, les caravanes étaient au nombre de 70, car une partie des occupants a quitté les lieux entre dimanche soir et lundi, précise Eneko Aldana-Douat maire de Ciboure.
À Ciboure, comme à Saint-Jean-de-Luz, les autorités n’ignorent pas que le concours de la force publique pour déloger les gens du voyage serait étonnant, au motif que le sud Pays basque ne se conforme pas aux obligations légales d’accueil de gens de voyage prévues par le schéma départemental. Le document prévoit « l’agrandissement de quelques places l’aire d’accueil de Saint-Jean-de-Luz, la création d’une autre à Saint-Pée-sur-Nivelle et de trois terrains familiaux, à Ciboure, Urrugne et Hendaye », précise l’édile.
« Une politique d’accueil »
Depuis son arrivée à la mairie de Ciboure, Eneko Aldana-Douat mène une politique d’accueil de groupes de gens du voyage sur les terrains vagues, le long de la Nivelle, moyennant compensation financière pour les fluides et occupation. « Je préfère accueillir 20 à 30 caravanes qui sont respectueuses des lieux, et cela permet d’empêcher que d’autres groupes s’installent. Tout l’hiver, nous avons accueilli des petits groupes de dix à quinze caravanes, de personnes sérieuses, du territoire’’, explique l’édile. Le futur Plan local d’urbanisme (PLU) de Ciboure prévoit la création d’une dizaine de lots pour des terrains familiaux, à destination des gens du voyage.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, l’État évalue à 3 150 le nombre de « gens du voyage », vivant dans des caravanes ou dans des logements adaptés (mi-caravane, mi-appartement), dont entre 300 et 400 personnes au Pays basque.
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