À écouter la petite chanson entonnée par la classe politique, tous bords confondus, la mort du bon vieux moteur à énergie fossile , mis au point à la fin du XIXe , siècle aura lieu précisément en 2035. Les clous du cercueil, soigneusement affûtés, seraient déjà prêts… Ainsi en a décidé la Commission européenne en vertu de la lutte contre le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre.
Pour l’instant, les motorisations thermiques se portent toujours bien. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller se balader ce week-end au 18e Salon des sports mécaniques organisé à la Roselière par le Moto Écot Team Cuenin. La motorisation 100 % électrique n’y est toutefois pas totalement absente.
100 bornes d’autonomie avec une conduite pépère
Connaissez-vous la marque française Sur-Ron et son deux-roues motorisé Light Bee qui combine la puissance d’une moto tout-terrain thermique et l’agilité d’un VTT de descente ? Vendeur chez JDM Motos à Andelnans, Ugo Monterrat de Tullio en fait volontiers l’article.
« Avec sa batterie au lithium et son moteur de 2 500 watts, le Light Bee est homologué pour la route avec des feux, des clignotants et une plaque d’immatriculation », déroule-t-il. « Il équivaut à une moto 50 cm³. On peut s’en servir à la fois pour les loisirs et le sport. »
Pour cela, deux modes de conduite sont proposés : un mode normal (EP) et un mode sport avec un surplus de puissance. Il enchaîne : « Très fiable et très léger, il pèse 56 kg contre 90 à 100 kg pour une moto d’endurance thermique. » Il est bridé à 50 km/h et propose une autonomie de 100 bornes… à condition de ne pas le brusquer, c’est-à-dire d’avoir une conduite pépère.
Pour empoigner le guidon, il faut avoir 14 ans et être détenteur du permis AM (apprenti motard), l’ancêtre du BSR, le brevet de sécurité routière, et débourser 4 900 euros, dont 1 000 pour la seule batterie.
« Très joueur, très fun »
De son propre aveu, le Light Bee, avec sa puissance immédiatement disponible, est « très joueur, très fun. » Cerise sur le garde-boue : « Il ne pollue pas et ne fait pas de bruit. » Une aubaine pour tous les ados qui veulent se balader ou faire la course dans leur quartier, le soir après l’école, sans enquiquiner le voisinage.
Les plus de cinquante ans n’ont sûrement pas oublié le bruit de crécelle du Peugeot 103 qui, chevauché dans les années 70 et 80 par une jeunesse aux cheveux longs, déchirait l’obscurité et empêchait de trouver le sommeil. Qui sait, le moteur électrique est peut-être le meilleur antidote à l’insomnie.
18e Salon des sports mécaniques à la Roselière à Montbéliard (pass sanitaire obligatoire). Dimanche 20 février, de 10 h à 18 h. Entrée : 3 euros, gratuit pour les moins de 12 ans.
Le très beau coup de pinceau numérique de Trap’
Pour dessiner un véhicule (voiture ou deux-roues) et atteindre le niveau de précision auquel il aspire, David Tripard a besoin d’une centaine de photos le représentant sous tous les angles. « Sur Internet, il m’arrive de consulter les sites de pièces détachées pour regarder en détail une poignée de portière, une charnière… » explique ce peintre numérique basé à Anjoutey , dans le Territoire de Belfort. Ford Mustang, Citroën 2 CV, Peugeot 205 T16, Lamborghini Miura… : « Tous les modèles m’intéressent », assure cet artiste, « mais je préfère les anciens. » Les modèles récents lui donnent moins de frisson.
Ce week-end, il expose et vend ses créations, sous forme de posters et de mugs, au 18e Salon des sports mécaniques à la Roselière. Trap’ (son nom d’artiste) travaille exclusivement avec une tablette graphique. Qui a ses avantages et ses inconvénients. « On peut zoomer et peaufiner les détails, mais avec cette commodité on peut avoir du mal à apprécier l’échelle. »
Sur Internet : www. CarByTrap.com
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Des sports
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