Parmi les nombreuses surprises que dévoile la faillite de l'empire FTX, l'une des plus importantes plateformes d'échanges de cryptomonnaies, se trouve le nom du Français Jean Chalopin. Mais que vient faire le co-créateur de plusieurs dessins animés phare des années 1980, comme Inspecteur Gadget, Les Mystérieuses Cités d'or ou Les Bisounours, dans la tempête qui ébranle l'écosystème des cryptomonnaies ? Comme l'a repéré mercredi le New York Times , avant que FTX ne dépose le bilan, cette entreprise et l'une de ses filiales ont investi 11,5 millions de dollars dans la société mère de Farmington State Bank, nommée « FBH ». Derrière cet acronyme se cachent une seule agence, présidée par Jean Chalopin et comptant trois employés.
En outre, l'homme d'affaires est à la tête de Deltec International. Basé aux Bahamas, ce groupe se targue de diriger « un certain nombre de sociétés axées sur des services bancaires et d'assurance innovants », rapporte le site collaboratif Crypto Bahamas , alimenté par les équipes de FTX et de la plateforme de prêt Salt. Par ailleurs, la plus célèbre filiale de Deltec, Tether, est une société de cryptomonnaies, restée longtemps déficitaire. Elle était l'un des principaux partenaires commerciaux de FTX, jusqu'à la chute de cette dernière. Ses actifs s'élèveraient désormais à 65 milliards de dollars.
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Les rumeurs de fraude prennent de l'ampleur
Le récent séisme survenu dans le monde des cryptomonnaies, impactant tout le marché et laissant d'innombrables clients dans la crainte de ne pas retrouver leur argent, soulève désormais de nouvelles questions. À quel point la société FTX était-elle liée à Farmington State Bank, ou encore au groupe Deltec et à sa succursale Tether ? D'importantes opérations financières seraient-elles passées sous les radars des régulateurs ?
Auprès du New York Times, Camden Fine, ancien directeur du groupe de trading ICBA, dédié aux banques indépendantes, s'étonne de la situation : « Le fait qu'un fonds spéculatif offshore, qui était essentiellement une société de cryptomonnaie, achetait une participation dans une minuscule banque pour des multiples de sa valeur comptable déclarée, aurait dû soulever les drapeaux rouges du FDIC, des régulateurs d'État et de la Réserve fédérale. »
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