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"L'outil de travail, qu'est le parc des sports, est un argument primordial", confie le président du Stade Toulousain, Didier ... - L'Indépendant

Au sein d'une assemblée record de plus de 90 personnes lors du Club des chefs d'entreprise du Littoral Audois et des Corbières, le président du Stade Toulousain a pris part aux débats à côté de Louis-Benoît Madaule. Cette initiative, portée par le président de la chambre de commerce et d'industrie Louis Madaule, avait vocation à se pencher sur le thème "du terrain au bureau : les clés du succès dans le sport et l’entrepreneuriat". Dans les nouveaux espaces réceptifs du parc des sports de Narbonne, les échanges ont tourné sur le lien entre les valeurs du sport et de l’entreprise. Entretien.

Qu'est-ce qui vous amène à Narbonne au parc des sports ?

Je suis invité (rires). Non, ce qui m'amène c'est d'abord l'amitié, parce que j'en ai beaucoup dans le coin qui ont parcouru certaines étapes de ma vie. J'aime bien, lorsque le temps me le permet, d'échanger avec d'autres chefs d'entreprise. Et puis là, on réunit le contexte rugbystique, économique avec une chambre de commerce et d'industrie, une thématique rafraîchissante voir comment ça se passe.

Est-ce si important pour vous de vous investir dans l'entreprenariat et pas seulement dans le sportif ?

C'est essentiel à mon avis. Mon parcours vient du monde économique à la suite de ma carrière de joueur et même pendant. C'est donc naturel que je suis aux côtés des clubs, comme celui-là, qui sont en train de se structurer. Ce sont les tempes grises qui vont permettre de faire gagner en expérience. Encore une fois, rationaliser de temps en temps les choses, c'est important pour les rendre véritablement crédibles et factuelles.

Avez-vous des souvenirs sur ce terrain du Parc ?

J'ai perdu surtout ici. Des souvenirs géniaux parce que j'ai joué des matches de phases finales sur ce terrain, mais aussi des affrontements compliqués face à des équipes de Narbonne qui vendaient chèrement leur peau. Aujourd'hui, les clubs ont pris des directions un petit peu différentes, mais c'est une formation à qui on a récupéré de nombreux joueurs venus renforcer les rangs toulousains.

Qu'est-ce que vous pensez de ce changement dans ce stade avec ces espaces de réceptifs ?

Je trouve ça magnifique, ils n'avaient pas assez changé ce stade depuis pas mal de temps je pense. On sait que l'outil de travail est un argument primordial pour l'économie d'un club. J'en félicite ceux qui ont été à la création de ce projet parce qu'à l'évidence, je suis bien placé pour le savoir parce que c'est mon métier initial, c’est certainement ce qui va permettre de structurer le club et de lui faire passer de belles années.

Charge à Narbonne d'être le club légitime.

Suivez-vous le championnat de Nationale ?

J'ai eu la chance de voir plusieurs matches notamment à Carcassonne de par l'amitié forte que j'entretiens avec son président. On le suit aussi avec Blagnac, même si c’est le mauvais exemple du moment. Ce championnat est une antichambre très intéressant pour des jeunes joueurs qui sont en début de carrière. On s'en sert beaucoup pour faire éclore plusieurs de nos joueurs issus de notre formation. On est très malheureux de ce qui arrive au club de Blagnac aujourd'hui.

Justement ces problèmes financiers dans cette division, comment l'expliquez-vous ?

Le problème c'est que l'on est aspiré à la course vers le plus haut niveau, renforcer les effectifs de la meilleure des façons, mais pour ça il faut arriver à mettre une économie en adéquation. Et le plus souvent, la passion amène certainement à un manque de lucidité que l'on a dans le monde professionnel classique. Quand au final, le bilan est tiré, l'équation n'est pas facile à faire. Il y a une réflexion globale à faire sur l'économie du sport. La montée en puissance du professionnalisme, l'exigence de l'accompagnement qui est peut-être à revoir. La réflexion profonde doit avoir lieu dans notre sport avec la Ligue, la fédération et le monde professionnel pour tempérer certaines choses. Les débats sont complexes.

Retrouver un club comme Narbonne en Pro D2, est-ce pour vous une bonne chose pour le rugby français?

C'est pour le moins légitime. Tout le monde essaye de réfléchir à un rugby réparti sur l'hexagone avec des clubs du haut de la France. On ne le fait pas artificiellement, on le nourrit du terroir rugby. Et le Racing est au sein d'un terroir très intéressant. Charge à eux d'être le club légitime, des villes et villages qui existent autour, pour retomber sur certaines adversités. Catalanes pour ne pas les citer, et surtout biterroises de façon historique. Il y a de la place pour tout le monde, mais ça me paraît naturel que Narbonne remonte sur ces marches en revenant en Pro D2.

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