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Basket, volley, handball : en Charente-Maritime, le carton des sports collectifs en salle - Sud Ouest

Une ambiance à s’en faire sauter les tympans ! Nous ne sommes pas au stade Marcel-Deflandre, temple du rugby rochelais, mais dans la petite ville de Saujon, au gymnase Noël Meunier, un pluvieux dimanche de mai. L’équipe première féminine de basketball dispute une demi-finale de R2. Trois cents personnes se pressent autour du terrain, soutenant les Jaune et Noir à s’en rompre la voix. Malgré la défaite, la performance est là : Saujon, fort de sa réputation de club familial, a, par le spectacle donné en tribune, livré une véritable démonstration.

Si le club se...

Une ambiance à s’en faire sauter les tympans ! Nous ne sommes pas au stade Marcel-Deflandre, temple du rugby rochelais, mais dans la petite ville de Saujon, au gymnase Noël Meunier, un pluvieux dimanche de mai. L’équipe première féminine de basketball dispute une demi-finale de R2. Trois cents personnes se pressent autour du terrain, soutenant les Jaune et Noir à s’en rompre la voix. Malgré la défaite, la performance est là : Saujon, fort de sa réputation de club familial, a, par le spectacle donné en tribune, livré une véritable démonstration.

Si le club se porte bien, il en va de même pour l’ensemble du basket charentais-maritime. Septième sport le plus pratiqué du département, il a, selon les statistiques disponibles, atteint les 4 950 licenciés – la barre des 5 000 a été franchie selon la présidente du comité Sylvette Gourdon. La progression en cinq ans se révèle insolente : de l’ordre de 30 %. « Dans l’agglomération de La Rochelle, les clubs sont tous complets et la demande est forte dans la troisième couronne », note la dirigeante, prenant l’exemple du club Aunis Atlantique Basket : créé l’an dernier, il compte déjà près de 200 licenciés.

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Comme le montre Saujon, les parquets ne font pas le plein qu’au nord. « On arrive au maximum de nos capacités », prévient le président, Franck Musquar. Avant la crise sanitaire, le club comptait 175 joueurs et joueuses. Il en recense désormais 250. « Il nous faudrait une deuxième salle. »

+ 76 % pour le volley

Le basketball n’est pas le seul sport collectif en salle profitant de vents porteurs. Le handball, onzième sport le plus pratiqué, a progressé de presque 10 % entre 2019 et 2024 et ce n’est rien comparé au volley-ball (18e) qui, lui, affiche une progression de 76 % sur la même période. « Après le Covid, les gens étaient plus attirés par un sport comme le volley par rapport au judo, par exemple, où il y a plus de contacts. Il y a aussi eu un effet JO 2021 après la médaille d’or des garçons », pense Michel Dupuy, président du Comité départemental de volley-ball, relevant la dynamique du côté des sections féminines.

Trois clubs de volley ont vu le jour dans le département dernièrement : à Saint-Porchaire, Corme-Royal et Aigrefeuille-d’Aunis. « Il y a un engouement, les jeunes s’y sont mis à la suite de la médiatisation importante après les JO de Tokyo », confirme Jean Rapp, président de l’Union sportive aigrefeuillaise volley-ball (40 licenciés, trois équipes loisir). « Le problème en Charente-Maritime, c’est qu’il y a peu de clubs avec une école de volley, ce sont souvent uniquement des sections loisir. »

Valeurs

« Ce sont des sports qui cultivent l’entraide, l’épanouissement individuel et collectif, l’effort », pense Grégory Alleix, entraîneur de l’équipe de volley de Royan qui évolue en Ligue B. « Tous les trois ont obtenu des titres aux JO de Tokyo (1). On peut espérer que les JO de Paris amplifient la tendance – à moins que l’on ait atteint un plafond. »

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Beaucoup d’associations de ces trois sports sont confrontées aux limites des infrastructures à leur disposition : le club phare du basket départemental, le Stade Rochelais, en sait quelque chose. Reste que pour Sylvette Gourdon, ses actuelles performances participent à l’élan général.

Elle se souvient de l’angoisse de la fédération durant la crise sanitaire, craignant que les sportives et sportifs se détournent des paniers. Le Covid n’a en rien freiné la lancée, bien au contraire. « Il y a eu besoin de se défouler et de se retrouver. »

Armel, jeune joueur saujonnais, 11 ans, confirme l’importance du cocon : « Au club, l’ambiance est géniale. » Son copain Maxime l’appuie : « Les adultes aussi sont sympas. » C’est dire ! Si même les adultes sont sympas…

(1) À Tokyo en 2021, l’équipe de France masculine de basketball a obtenu la médaille d’argent et l’équipe féminine la médaille de bronze, l’équipe de volley masculine a remporté la médaille d’or et les équipes masculine et féminine de handball ont toutes les deux ramené la médaille d’or.

Pour le golf, un ace !

+ 42 % en cinq ans ! Le golf en Charente-Maritime se porte comme un charme. Une performance d’autant plus remarquée que la tendance est à la baisse au niveau national. Cinquième sport le plus pratiqué dans le département, il doit son succès, selon le président du comité, Daniel Desmarest, à la qualité des structures et de l’accueil. Le nouveau golf de La Jarne recense déjà 1 200 licenciés, autant qu’aux golfs de Marsilly et de Royan. L’attractivité touristique du territoire profite aux greens du département. Au niveau régional, c’est en Charente-Maritime que l’on observe la meilleure progression.

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