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Épinglée pour son haut salaire à la tête du tennis français, Amélie Oudéa-Castéra dénonce un rapport "militant" - RTL

Six mois avant les JO de Paris 2024, c'est un rapport au vitriol que s'apprête à rendre public l'Assemblée nationale. Mardi 22 janvier, les membres de la commission d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives françaises publieront leur rapport après six mois d'auditions houleuses à l'Assemblée. Le rapport met en cause, notamment, l'actuelle ministre de l'Éducation et des Sports et ses rémunérations. Selon nos confrères de l'AFP, le rapport dénonce plus largement des "défaillances systémiques" en matière d'éthique et dénonce un "entre-soi".

Auprès de l'AFP, l'entourage d'Amélie Oudéa-Castéra fait savoir que la ministre ce rapport "militant". Cette dernière estime qu'il est "instrumentalisé à des fins politiques". Les conclusions de ce rapport "jettent sans nuance l'opprobre sur tous les acteurs du sport français", estime aussi la ministre.


Ainsi, le rapport cite les 400.000 euros de rémunération brute annuelle perçue par Amélie Oudéa-Castéra lorsqu'elle était directrice générale de la Fédération française de tennis (FFT) entre février 2021 et mai 2022. Dans le même temps, elle touchait une prime d'objectif de 100.000 euros. Le rapport juge ces rémunérations, constatées chez d'autres grands dirigeants sportifs, comme étant  "très élevés, voire anormales".  

Plus précisément, les parlementaires se montrent critiques envers la Fédération de tennis. "En février 2022, l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) avait appelé à reconsidérer le niveau de rémunération des dix principaux cadres de la Fédération française de tennis et pointé l'absence de procédures de recrutement pour ses principaux cadres", souligne la députée écologiste Sabrina Sebaihi.

"L'argent n'a jamais été mon moteur", assurait Amélie Oudéa-Castéra

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Sur le cas d'Amélie Oudéa-Castéra, le rapport cite l'IGÉSR qui soulignait l'absence de "recherche de cadres dirigeants et d’entretiens par une cellule dédiée" compte tenu des rémunérations en jeu.

En novembre, auditionnée par les députés, Amélie Oudéa-Castéra assurait avoir "renoncé aux deux tiers de la rémunération pour [sa] passion dans le sport". "L'argent n'a jamais été mon moteur", avait-elle ajouté. Elle expliquait alors avoir divisé son salaire par trois après avoir quitté la direction exécutive de Carrefour.


Dans son rapport, la députée écologiste réclame un "choc de contrôle, de transparence et de culture démocratique", grâce à la mise en place d'une "autorité administrative indépendante chargée de la protection de l'éthique du sport". Elle voudrait doter cette autorité d'un "pouvoir de sanctions financières" contre les Fédérations qui ne respecteraient pas leurs "obligations et engagements".

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