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Dans son nouveau Palais des sports, le Caen Basket Calvados fait salle comble et aspire à grandir plus vite - Le Parisien

Une victoire pour les étrennes. Pour le premier match de l’année au Palais des sports de Caen-La-Mer, ce mercredi 10 janvier, les basketteurs caennais n’ont pas fait dans le détail face aux jeunes pousses du Centre fédéral, en Nationale 1 : 84-49. Le score flatteur du Caen Basket Calvados (CBC) est pourtant peu représentatif face à cette équipe d’espoirs mais il concrétise un huitième succès de suite dans le nouvel écrin du pensionnaire de troisième division française. Et malgré la petite affiche, programmée en semaine sur fond de météo peu propice à quitter son canapé, plus de 3 000 spectateurs garnissaient les gradins. Une parenthèse malgré tout dans la ribambelle de soirées à guichets fermés, à 4 200 dans une salle chauffée à blanc.

C’est avec cette ferveur populaire que le CBC escompte retrouver la Pro B, quittée en 2019. Les deux dernières saisons se sont achevées en demi-finales de play-off, à une marche de la remontée, malgré le soutien à s’en déchirer les tympans de supporters déchaînés dans l’ancien palais des sports. « On a quitté l’ancien palais dans une ambiance de play-off pour arriver dans une mini-arène de NBA, la meilleure de Nationale 1 et une des meilleures de France », résume Pierre Salzmann-Crochet, l’emblématique speaker, également au micro des matchs de l’ASVEL, dans le Rhône. La nouvelle infrastructure semble vouée à faire passer un cap au CBC.

« On travaille dans les conditions d’un club professionnel »

« Quand on entre pour la première fois, ça fait gros club », reconnaît Edouard, un spectateur néophyte. À défaut d’être déjà devenu un gros poisson, le club nage dans d’autres eaux. « On travaille dans les conditions d’un club professionnel, dit le président Loïc Adriaenssens. La salle facilite l’accueil du public, avec du spectacle sur le terrain et en dehors. Elle permet aussi de soigner les ressources en billetterie et les liens avec les partenaires. » Côté pile, un gros millier de spectateurs supplémentaires par match en moyenne. Côté face, entre 200 et 300 partenaires de plus. « On peut offrir des prestations plus variées et de meilleure qualité », constate le dirigeant, grâce notamment aux loges qui n’existaient pas auparavant. « Pour les entreprises qui invitent des clients, c’est formidable. C’est un super outil, une belle découverte qui donne envie de revenir », glissent des partenaires en tribune.

Résultat, le CBC présente un budget qui s’approche des 2,1 millions d’euros (sans tenir compte des play-off en fin de saison), en hausse (1,8 million d’euros l’an dernier) et notablement abondé par des fonds privés (85 %, contre 40 % en moyenne dans les autres clubs de la division, selon le président). « C’est directement lié à la salle. Et nous n’avons pas augmenté le prix des places grand public. Nous avons misé sur de meilleures affluences. Caen est une ville de basket, c’est facilitant », ajoute Loïc Adriaenssens. Un pari gagnant qui ne le surprend pas, car il surfe sur l’envie des spectateurs de découvrir ce nouveau Palais des sports.

Reste désormais à transformer l’essai sur le terrain. Avec onze victoires et sept revers, Caen est bien classé, sans flamber, dans cette Nationale 1 à la formule particulièrement alambiquée, dont il est difficile de s’extraire pour toquer aux portes de la Pro B. « Il faut monter. Il n’y a plus d’excuses. Il faut que ce soit un déclic chez les joueurs », exhorte Clément, supporter fidèle. « La salle doit servir de bascule vers la Pro B. On connaît l’ambiance ici, on découvre le Palais mais maintenant, il faut la réalité du terrain », appuie Pierre Salzmann-Crochet. L’objectif d’accession est affiché, sans obsession, par le président qui sait que l’enceinte, avec 98,5 % de remplissage moyen cette saison en N1, est taillée pour voir plus haut. Avec un quasi sans faute à domicile, la greffe a pris. Hélas, loin de son « chaudron », le CBC est friable.

Le frisson sportif est aussi attendu pour façonner l’atmosphère dans le nouveau logis d’un club qui est allé jusqu’à changer son identité visuelle et son logo pour coller au design des lieux. « L’ambiance manque un peu de peps, glisse Clément. Il y a tout un nouveau public. » « Ça vient petit à petit, les gens ne sont pas tous habitués, rassure le speaker, qui déploie sa grande taille et sa grosse voix pour emmener le public avec lui. Nous n’avons pas encore vécu d’ambiance de play-off ici. » Le CBC pourrait s’en dispenser, avec encore des cartes à jouer pour monter à l’issue de la saison régulière. Il lui reste une demi-saison pour régler… quelques problèmes d’éclairage et, surtout, aller arracher ce précieux retour en Pro B pour profiter pleinement d’une saison tremplin.

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